Bataillon binational

La mise en place et l'exploitation conjointe du bataillon s'effectuera en trois phases:

• Phase initiale, axée sur Marche-en-Famenne pour la Défense belge et Diekirch pour l'armée luxembourgeoise, avec une intégration initiale à Marche-en-Famenne;
• Phase intermédiaire, marquée par l'implantation graduelle du bataillon binational à Arlon et par la mise en service progressive des installations au Luxembourg;
• Phase finale, à l'horizon 2030, marquée par une intégration maximale, avec Arlon comme centre de gravité et avec une empreinte importante au Grand-Duché de Luxembourg.

Le futur bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois, sera essentiel pour le Luxembourg afin de permettre à ses forces de reconnaissance de s’intégrer dans des structures en plein développement tant du côté de l’OTAN que de l’UE, destinées primairement à la défense collective.

La structure et l'organisation du bataillon binational permettra de répondre aux objectifs capacitaires proposés à la Belgique et au Luxembourg dans le cadre du processus de planification de défense de l'OTAN et sera cohérente avec les choix posés dans le cadre du partenariat stratégique et de la coopération mise en place entre la Belgique et la France dans le domaine de la mobilité terrestre à l'occasion du renouvellement de leurs composantes motorisées respectives, nommé CaMo (Capacité Motorisée).

Le bataillon binational sera formé, équipé et capable d'effectuer un large éventail de missions, dans un cadre national, multilatéral, ou en appui à une organisation internationale ou régionale, telles que l'OTAN, l'Union européenne ou l'Organisation des Nations unies.